En malgache, « Fito » signifie « sept » et « vinagny » fait référence à l’embouchure d’une rivière.
Les sept embouchures :
* Namorona,
* Faraony ou Farogny,
* Managnano,
* Manakara,
* Mangatsiotra,
* Matitanana ou Matatagna,
* Andakary
Matitanana est particulierement apprecié par les ancêtres Antemoro
Le Sultan Reis-Iman-Orkhan-Hieros, malgachisé en RAMAKARARO voulait fonder un royaume et d’étendre l’islamisme. Quand il était à l’Est d’Ambinanisakaleona (Nosy Varika), il se proposa d’envoyer ANDRIANTSIMETO RANAHA pour explorer cette région d’Ambinanisakaleona.
Et ANDRIANTSIMETO RANAHA l’étudia très bien, après quoi il déclara qu’il était défavorable et que par conséquent le roi ne pouvait y demeurer : un cours d’eau s’y sépare en deux c’est à dire que la moitié Sud de ce cours d’eau coule vers le Nord et la moitié Nord vers le Sud.
Donc, le voyage continua vers le Sud-Est et encore ce noble ANDRIANTSIMETO Ranaha, fut chargé de l’explorer et de choisir l’endroit où ils devaient se fixer continua par terre. Il avait emmené avec lui un boeuf auquel il a donné le nom de « Voalanary ». A chaque fois qu’il passa sur les fleuves comme Ambinanifantara, Mananjary, Namorona, Faraony, Tapolo, Managnano, Manakara…il trouva des défauts.
Aussitôt qu’il eut senti l’odeur du fleuve Matitanana. Voalanary, le boeuf d’ANDRIANTSIMETO RANAHA se mit à mugir et à fouiller le sol avec ses cornes, sept fois de suite. Son propriétaire en déduisait qu’il y avait un grand fleuve à passer. Mais cette fois-ci, il fit plus qu’il ne faisait d’ordinaire car il ne s’est arrêté qu’au septième mugissement. Ceci étonna beaucoup ANDRIANTSIMETO RANAHA qui décida alors d’explorer la région un peu plus à fond.
Peu après, en effet, le fleuve apparut : il se séparait en deux bras dont le droit, mort, n’avait pas d’issue; le gauche, lui, était près de cascades d’où le nom de Matitanana qu’on lui a donné.
Voici ce qu’ANDRIANTSIMETO RANAHA dit à son propos :
« C’est une jolie région ». Sa taille est resserée comme celle d’une pince de forgeron; elle a l’aspect d’un oeil de caméléon, saillant mais grand ouvert.
C’est ainsi que les ancêtres d’Antemoro découvrit Vohipeno.
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